Cette année, l’évaluation des risques psychosociaux est au cœur des enjeux. Depuis la crise sanitaire, il a été constaté que 42% des salariés ont posé un arrêt de travail en 2021. Même si certains arrêts sont dus aux COVID, de plus en plus de salariés se plaignent de l’épuisement professionnel.
Ethos Conseils revient avec vous sur les conséquences du quiet quitting ou démission silencieuse. Ces comportements sont causés par des années de négligence et de mauvaise évaluation des risques psycho-sociaux.
En entreprise, tout le monde est d’accord pour dire que la prise d’initiatives est une qualité chez un candidat. Tout comme le fait de ne pas compter ses heures. Voilà ici la culture de l’ancienne génération de travailleurs, qui a tout donné pour l’entreprise, sans rien recevoir en retour. Tout en gérant tant bien que mal leur vie de famille et la contenance de leur frigo.
Depuis la crise sanitaire qui est venue bousculer les habitudes, les enfants de ces salariés et cadres surmenés ont dit stop. En effet, la nouvelle génération remplace peu à peu la précédente au sein des entreprises. Pleine d’espoir, de diplômes et de compétences réelles et renforcées, elle est confrontée à la réalité du monde du travail. De leur point de vue, les employeurs prennent et jamais ne donnent. De ce fait, de nombreux jeunes se retrouvent surexploités et surmenés, sans voir leur salaire augmenter.
Les jeunes ne souhaitent désormais plus se dépasser au travail, constatant le manque de reconnaissance des employeurs face à leurs aînés qui ne comptaient pas leurs heures et n’espérant rien de plus. Ainsi est née la démission silencieuse. Appelée à tort démission, elle consiste simplement à réaliser les tâches données dans son contrat, sans en faire plus. Pas de prises d’initiatives, d’échanges ou de développement, pas de nouvelles idées, au risque de devoir les mettre en place…sur son temps et gratuitement. Faire ce pour quoi ils sont payés, ni plus ni moins.
Cela est un véritable frein pour les employeurs qui fonctionnent encore sur le modèle de la vieille école, provoquant incompréhension et dégoût.
Pourtant, un job n’est-il pas défini à ses seules tâches pour être bien fait ?
Avec cette fuite de talents, les entreprises se retrouvent démunies. Pourtant, avec une bonne évaluation des risques psychosociaux, ces départs auraient pu être évités. En effet, le bien-être de vos collaborateurs est essentiel à la productivité. Quand l’ancienne génération restait gratuitement jusqu’à 22 heures pour rattraper les retards dus à une surcharge de travail, la nouvelle génération, elle, ne l’entend pas comme ça. Le résultat ? Tout le monde fait le strict minimum et s’en tient à ses tâches. Ce mode de fonctionnement, idéal dans les gros groupes où les processus de travail sont définis, est un véritable handicap pour les TPE et PME. En effet, celles-ci sont freinées dans leur développement, causant de nombreuses pertes de CA et une incapacité à voir plus haut et à aller plus loin. Les employeurs comme les salariés se coincent dans ce cercle vicieux et font perdre un précieux temps pour les uns comme les autres.
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Et si vous optiez pour une nouvelle stratégie prenant en compte les facteurs de risques psychosociaux ? Pour les évaluer dans votre entreprise, vous devez réaliser un audit. Ensuite, fort de cet audit, vous devez mettre en place les actions nécessaires à la réduction des risques. Les besoins sociétaux évoluent : il est important pour les responsables des ressources humaines d’être constamment en veille sur le sujet. En laissant les mauvaises pratiques s’installer, les départs se font de plus en plus nombreux, avec des conséquences néfastes pour l’organisation d’entreprise. En améliorant la gestion de la charge de travail qui pèse sur vos ressources humaines et en récompensant les prises d’initiatives, l’investissement de vos collaborateurs en sera grand et efficace.
Les experts d’Ethos Conseils vous aident à définir les points à corriger et œuvrent avec vous à la mise en place d’un plan de restructuration.
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